La vente de 400 et quelques tonnes d’or du FMI intéresse Chavez.
On sait qu’il n’aime pas les zétazunis, qui ne l’aime pas non plus, qu’il se méfie du dollar (il pratique le troc avec les chinois, et a commencé à changer cette devise contre des euros), et qu’il déteste le FMI, plus que cordialement.
Cet achat, de l’ordre de 12 milliards de $ lui permettrait de changer une (petite) partie de ses réserves (dont il ne sait que faire), tout en le préservant de la dévaluation des monnaies fiduciaires.
Néanmoins, il est probable que cet achat n’aura jamais lieu (les zétazunis ne le permettront pas), que les banques centrales d’un certain nombre de pays (Chine, Russie, Vénézuela) l’achètent déjà en grandes quantités.
Mais un message on ne peut plus clair vient d’être envoyé. Ce message a la forme d’un missile et vise le dollar.
Il dit que l’or vaut beaucoup et le dollar plus grand chose.
Chavez est donc loin d’être idiot, lui aussi.
Il vient, à l’aide de quelques paroles de se livrer à une consolidation. Il consolide le cours de l’or, en même temps qu’il noie un peu plus le dollar.
La stratégie de Chavez est tous azimuts. Il rachéte la dette publique des pays d’ Amérique latine, diversifie ses réserves de devises, s’arme et met la main sur tous les outils économiques.
Avec les réserves de pétrole de l’Orénoque, c’est sans doute l’avénement d’un empire vénézuélien dans ce continent et dans les caraïbes.
Le plus grand concurrent ne sera pas les zétazunis, nettement en perte de vitesse, mais le Brésil.

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