Les actualités ont le don de m’esbaudir. En effet, on annonce la découverte d’un gisement « KOLOSSAL » au large du Brésil. 5 à 8 milliards de barils/ jour exploitables.
Soyons généreux, le gisement « KOLOSSAL » représente une centaine de jours, même pas de consommation. En plus, il est d’une exploitation d’une facilité déconcertante : 2000 mètres d’eau, 3000 de rochers et sable, 3000 de sel.
Mais certains n’hésitent pas devant les mots : « Le troisième plus important gisement de pétrole au monde découvert au large du Brésil « , titrent « les échos », et eux parlent de 33 milliards de barils, faisant du gisement le troisième après Ghawar (83 milliards) et Burgan (72).
Mais le gisement exploitable est sans doute plus près des 8 milliards que des 33. En outre, pour Ghawar et Burgan, ce sont les productions passées, et pour Carioca (le gisement en question), c’est uniquement une projection.
En outre, ce pétrole sera cher, techniquement difficile à exploiter, surtout pour le sel qui ne se laisse pas forer facilement (éboulements fréquents).
Non, l’optimisme affiché n’a pas lieu d’être.
On retombera sur la même problématique : un réservoir, sans doute large, mais sur lequel il n’est pas facile de mettre un robinet à débit suffisant.
« Cela mettrait un terme à toutes ces annonces qui affirmaient que l’on n’avait plus de pétrole, que l’on n’en découvrirait plus et qu’il fallait qu’on change notre mode de vie « .
Le cher Roger Read devrait être mis au courant, non la terre n’est pas plate.

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