Les prix en Chine ont augmentés de 8.3 % en Mars et 8.7 % en avril. L’inflation alimentaire atteint, elle sur le premier trimestre 21 %.
En réalité, la hausse est bien plus vertigineuse et le mois de février a été horrible.
Horrible, autant que l’hiver, et la Chine est un pays qui jongle avec les pénuries, surtout énergétiques. Pénurie de charbon, de gazole et d’essence y sont monnaie courante, de même que celle d’électricité.
L’hiver a vu toutes ces pénuries se conjuguer et se manifester en même temps.
S’y est ajouté, cette année, une inflation alimentaire record, encore alimentée par les transports défectueux.
L’indice, non lissé, des prix a eu un énorme coup de chaud.
La révolution industrielle chinoise, le boum immobilier a conduit à la réduction des surfaces cultivées.
Mais, comme on ne mange ni robinet, ni ordinateur portable, ni briques, on peut comprendre la fébrilité des autorités, et la grogne de la rue.
De même, la situation sociale a eu une grande influence sur la crise tibétaine. Des émeutes et des mouvements insurrectionnels trouvent un terreau fertile dans une situation tendue.
De même, il ne faut pas se leurrer.
Malgré toute la propagande, une partie de la Chine est dénutrie, et une plus grosse partie n’a aucune marge de manoeuvre.

Laisser un commentaire