Il y a trop de compagnies aériennes et le bénéfice est trop faible, selon l’ IATA (agence internationale du transport aérien). Le chiffre d’affaire atteint 480 milliards de $ et le bénéfice est de 5.6 milliards, en 2008, il ne sera plus que de 4.5.
Pourtant, ce secteur a subi toutes mesures possibles et imaginables pour son redressement.
» Des cacahouètes » et « l’industrie est loin de réaliser la marge de 7% pour couvrir ses investissements « .
Un secteur non rentable, qui tient, finalement, par habitude.
Bien sûr, le résultat est paradoxal, et le nombre de passagers augmente encore fortement, mais pour combien de temps ?
1000 appareils nouveaux en 2007, 1200 en 2008, pour quelle finalité ?
Là aussi, on retrouve un cas classique de surinvestissement.
Il est beaucoup plus facile de vouloir grandir, augmenter le nombre d’appareils, de destinations, d’aéroports, mais, là aussi, finalement, on a été trop loin.
Le trafic peut augmenter encore, mais, là aussi « les lignes rentables sont rares« …
Le résultat de la multiplication nombre de voyageurs X prix du billet ne donne pas de rentabilité. Si l’on augmente l’un on diminue l’autre.
Nul doute que l’avenir du transport aérien est déjà tracé. Epuration, par mort des plus faibles, concentrations, cartellisations, nationalisations…
Il s’adaptera certes et se maintiendra un certain temps, mais son expansion forte est très sujet à caution.

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