Le baril atteint les 120 $ et les pays producteurs ne veulent pas engager d’investissements, sans garantie de débouché sur 30 ans.
la raison ? La volatilité de la demande, beaucoup plus qu’on ne l’a dit.
En effet, chaque $ d’augmentation entraine des investissements en chaine, pour réduire la note, et chaque dollar d’augmentation risque d’entrainer la récession, si elle n’est déjà là.
Le Grenelle de l’environnement n’a strictement encore rien sorti, mais les ménages s’aperçoivent des flambées (de prix, pas de cheminées), aussi, avec pragmatisme, on va vers des investissements de remplacement.
Les chaudières gaz deviennent anecdotiques, pour les chaudières fioul, les fabricants stopperont les chaines de fabrication sous peu, sans aucun doute, seuls surnagent les chaudières à granules et les PAC (pompes à chaleur) de tous ordres, haute, basse température, aérothermie, géothermie.
Même si ce n’est pas la solution miracle, le principe est bon, celui d’une réduction de consommation.
Et le cartel de l’OPEP est aussi pragmatique.
Il sait très bien que le pétrole occupe une place hypertrophiée, très aisément réductible, même dans le transport.
En effet, la différence de consommation suivant les marchés (10.5 L en moyenne aux zétazunis, 6.5 en europe pour un véhicule particulier), indique des marges de manoeuvres importantes, et les voitures récentes sont très sobres.
En outre, bien des pans de l’économie se sont drogués au pétrole. Visiblement certains subissent une cure de désintoxication profonde. le premier est l’agriculture, et l’enchérissement du coût des voyages va booster des productions locales, de même que l’enchérissement du coût de l’alimentation qui en résulte.
Succès donc pour les pays pétroliers, mais succès à mon sens, très provisoire.

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