Viet-Nam, Inde et FAO au menu.
Les deux pays cités ont tordus le coup à la libre circulation des marchandises, dans le but de protéger leur population et limiter la hausse des prix.
La crise alimentaire, d’ailleurs ne se limite pas qu’aux pays du tiers monde :
« Les premières victimes seront les pays pauvres mais également les pays industrialisés où le pouvoir d’achat des travailleurs ne suffit plus « .
Quand à la FAO, elle montre du doigt le responsable, et en même temps pointe le risque :
» La demande croissante à l’échelle mondiale de biocarburants, associée au besoin accrue en terres, pourrait mettre sous pression les terres marginales qui assurent des fonctions de subsistance fondamentales pour les ruraux pauvres et sont fréquemment exploitées par des femmes « .
On aurait donc :
« le déplacement partiel ou total des activités agricoles des femmes vers des terres de plus en plus marginales « , avec en prime, la réduction de la disponibilité en eau et en bois.
Comme on peut le deviner, dans ce contexte grave, le laisser-faire aboutira à une situation explosive très vite, là où elle ne l’est pas déjà.
Les interventions, le réglage, ne peut s’obtenir que pays par pays, par une intervention étatique et l’établissement de règles et priorités.

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