La faim comme outil.

Images_2 A l’heure actuelle, on présente Staline comme un tyran. Nul doute, il l’était. Parmi ses crimes, la famine des années 1930. Nul doute aussi, il l’a planifiée, exécutée, sans état d’âme.
Dans le même temps, l’URSS exportait 1.5 millions de tonnes de blé.
Voyez comme il était vilain.
On oublie cependant un certain nombre de choses.
Si Staline put faire exécuter une famine pareille, c’est qu’il possédait une administration éprouvée en la matière, venant du tsarisme.
Et c’est bien connu, qu’en cas de crise en  Russie, on faisait deux choses : on criait : « c’est la faute aux juifs », et la police organisait un pogrom.
Ensuite souvent, on aggravait la famine. Avec le même schéma.

Exportations de denrées, suivie d’une déportation de population.
Staline n’avait rien inventé.
La Russie non plus. La famine est la plupart du temps, organisée, ou du moins, tolérée, admise.
A l’heure actuelle, d’ailleurs, la plupart des pays souffrant de la faim exportent aussi des denrées alimentaires, pendant que les plus pauvres crèvent.
L’Argentine vit une crise de ce genre.
Les agriculteurs, bénis des dieux dans cette période, ne veulent pas payer de taxes, ils veulent produire des produits d’exportations, quand à la situation du pays, ce n’est visiblement pas du tout leur problème.
Ces gens là, sont visiblement charmant.
Ils rappellent l’histoire de la colonisation britannique en Inde.  Pendant que les habitants crevaient de faim, on développait aussi les cultures d’exportations. 
Après, il ne faudra pas s’étonner, non plus, de la renaissance de l’extrémisme politique.
En tout cas, il faut avoir des hommes politiques qui se préoccupent de leur concitoyens et ne les considèrent pas comme des nuisances.

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