La typologie d’une crise.

Images Une crise peut être maximale et voir des zones de croissance se maintenir, voir s’accroitre.
Consommation de riches et morts des pauvres peuvent très bien se marier.
C’est pour cela qu’un article me donne l’occasion de rebondir.
La France de 1993 était en crise. Au niveau industriel, la chute atteint 10 %, et fut sauvage au niveau des PME/PMI. Le secteur des services échappa.
Beaucoup plus loin dans l’histoire, il y eut la crise du 14°siècle. La crise fut multi-dimensionnelle. Crise financière d’abord, crise de subsistance, crise politique et militaire, enfin crise démographique, la plus grave de tous les temps avec une chute de la population au moins de moitié.
Pourtant, selon les auteurs, et suivant ce qui nous parvint de cette époque, bien que la chute fut indéniable, il y eut une croissance industrielle assez fabuleuse.
La main d’oeuvre artisanale, bien décimée elle aussi, se retrouva dans un contexte fort favorable.
les salaires augmentèrent fortement, au grand désespoir du gouvernement, et les objets artisanaux

qui nous sont parvenus, datent pratiquement tous de cette époque, post 1350.
Avant, ce sont au plus des échantillons.
Alors, oui, des données partielles peuvent indiquer une croissance, le portable en général, les automobiles en Chine.
Mais le sens est le même, celui de la crise.
L’inflation est clairement sous évaluée, partout dans le monde. Les salaires ne suivent, AU MIEUX, que cette inflation officielle.
Pour maintenir sa consommation,  OU PAR SA SURVIE on s’endette.
Un monde officiel existe… Pour les officiels, les vrais gens n’y vivent pas.
Les ventes d’ordinateurs peuvent augmenter, certes.
Mais c’est une consommation de gens riches. 4.5 milliards de personnes sur terre vivent sans excédents.
La crise est clairement commencée. L’Espagne à perdu 150 000 emplois suite à la fin de sa bulle immobilière. Moitié dans la construction, moitié dans le tertiaire qui y est relié. Mais l’impact de ces
150 000 pertes fera perdre 150 000 autres emplois.
Patience alors. On paie tant qu’on peut payer. Quand on ne le peux plus, on ne le fait plus, mais cela vient individus après individus.
Le pétrole devrait d’ailleurs être beaucoup plus cher qu’il n’est. Mais beaucoup sont désolvabilisés.
Et c’est le système qui veut ça.  Autre signe de crise, Israël vient de rationner le riz.
Visiblement le système économique libéral ressemble de plus en plus au système soviétique. 

Commentaires

4 réponses à “La typologie d’une crise.”

  1. Avatar de franck-nat

    Bravo. Et oui, il faut avoir le courage d’être lucide. Notre société de con…sommation va s’auto détruire, juste une question de temps, que l’augmentation des vente de portable faisant TV en 4G ++ ne saurait masquer bien lontemps. Crise morale, dont il sortera peut être quelque chose de mieux, une vie plus saine.

  2. Avatar de DJdri
    DJdri

    Certes les portables et les voitures sont une consommation de riches mais leur très forte augmentation en chine ne veut-elle pas dire justement qu’il y a une augmentation du nombre de riche ? Ce qui ne signifie pas que dans le même temps il y ait de plus en plus de pauvres c’est vrai. C’est exemple est vrai pour la chine et la zone Asie hors Japon mais je ne sais pas ce qu’il en ai de la consommation dans les pays non auto-suffisant en alimentation.

  3. Avatar de Arno
    Arno

    la crise est bien là, et elle est le résultat du peak oil où du ralentissement de la production précédant le peak tout au moins.
    Et ce qui était prévisible arrive : a savoir la tension qui monte entre les consommateurs (du moins les non solvables) et les producteurs, les uns demandant une augmentation substantielle de la production, les autres la refusant n’osant avouer qu’en fait il ne peuvent pas produire plus.
    http://royaldutchshellplc.com/2008/04/29/
    opec-chief-warns-oil-could-hit-200-a-barrel/

  4. Avatar de patrick
    patrick

    A l’interieur d’une société, des masses d’individus peuvent evoluer differemment.
    Bien sur en Chine,il y a certainement, plus de riches, mais il y a aussi plus de pauvres…
    et la pression du PO est indubitable.

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