Tout va très bien, madame la Marquise…

Images_3 On vient de donner trois sous au PAM (programme alimentaire mondial), et hop, MAGIQUE, les histoires de famines et d’émeutes s’envolent, disparaissent, comme ça.
En réalité, le PAM n’aidera qu’une très petiote fraction de démunis.
Au Sénégal, les prix flambent, il n’y a plus qu’un repas par jour, celui de midi a sauté, les loyers sont inabordables.
Le responsable ? Ou plutôt les responsables ? FMI et Banque Mondiale, les deux voyous qui ont privilégiés les cultures d’exportations et la fin de l’autosuffisance alimentaire.

Pourtant, le Sénégal n’est pas un pays surpeuplé et les marges de manoeuvres existent et sont mêmes énormes.
2.5 millions d’hectares sont cultivés, pour 4 millions de cultivables.
Mais ce n’était pas « moderne ».
Les importations et le libre échange ont détruit l’agriculture vivrière. Les couts de transports étaient bas et l’abondance régnait.
Maintenant, le transport est cher, si le transport terrestre a flambé, le transport maritime s’est encore plus valorisé, les pays exportateurs de riz sont devenus rares et ils vendent aux plus offrant.
Le remède, là aussi, est simple.
Il faut investir des montants dérisoires et donner du crédit. Mais, c’est tellement plus simple de sucer à mort les peuples pour placer l’argent dans le « subprime ».
Ce genre de développement s’appelle le « substitut d’importations » et a toujours fonctionné, contrairement au spécialiste de l’échec : le libre-échange.

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