On a parlé pour certains gisements de « monstres », de centrales nucléaires naturelles, et capables, pour certaines, avec leur teneur de démarrer naturellement.
On a d’ailleurs soupçonné des phases de marche et de réveil, et des phases de pause, notamment au Gabon, sur plusieurs centaines de milliers d’années.
Si la moyenne pondérée de production de l’uranium ne dépasse pas 1 kg/ par tonne extraite, certains gisements vont au delà des 100 kg, avec des problèmes bien spécifiques.
Parce que l’uranium, c’est bêtement radioactif et que les humains ne le supportent pas…
La moindre manipulation entraine donc des prix monstrueux, car des mesures spécifiques sont nécessaires. Cigar Lake devait voir congeler son front de taille.
Le transport du minerai est problématique (interdit si le minerai contient plus de 2 %), la radioactivité dans l’usine de traitement est aussi à traiter spécifiquement.
En outre, si ces monstres sont couteux à exploiter, ils font perdre leur rentabilité aux sites classiques, beaucoup moins riches.
Le problème économique ici se fait jour.
Ces gisements entrainent des frais fixes importants (et des frais variables très mesurés) et la rentabilité économique sera donc très aléatoire : forte en période d’apogée de la mine, très vite déficitaire lors du déclin.
En France aussi, certains gisements, de trop faibles teneurs, par contre pour être exploités, ne devraient pas davantage l’être.
En effet, la flambée du cout de l’extraction ne les rend pas plus rentables…
Photo : intérêt général.info

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