Liban : le point de la crise.

Images_3 La crise Libanaise qui rebondit est emblématique d’une région qui glisse hors du contrôle de son parrain.
Toujours la même évolution, que ce soit en Irak, au Liban, ou dans les territoires palestiniens.
Le culte de la force américain conduit à créer des milices surarmées, aux poches pleines de dollars, et quand survient la crise, on s’aperçoit que les milices ne valent rien.
Le Fatah dans la bande de Gaza s’est effondré en 48 heures, le hezbollah, ou plutôt le mouvement Amal, son allié, qu’on avait oublié se sont emparés de Beyrouth, terrassant les milices sunnites et pro-occidentales en moins de temps qu’il faut pour le dire, au prix d’une dizaine de morts de politesse.
Victoire rapide, nette et sans bavures et non, comme le dit les médias occidentaux, risque de guerre civile.
Pour faire une guerre civile, il faut être deux. En face du Hezbollah, il n’existe rien.

La situation est identique en Irak, le mouvement sadriste tient.
Malgré l’offensive américano-gouvernementale, la milice tient beaucoup mieux que l’armée irakienne ne l’avait fait.
Ici et là, les gouvernements occidentaux ne veulent pas en voir la cause.
C’est la paupérisation.
Les salaires libanais sont BLOQUES DEPUIS 1996…
La misère s’étend en Irak et en Palestine, ce qui fait que les gouvernements, les potentats appuyés, plutôt, non ni force, ni légitimité, ni partisans convaincus.
On peut faire parti de la milice d’un milliardaire, on ne meurt pas pour un milliardaire.
On parle de Saad Hariri, c’est, le fils de son père, un milliardaire que la reconstruction du pays a enrichi.
Un milliardaire, est par essence, un mauvais martyr.
Ce qui alimente les oppositions anti-américaines, au Liban, en Palestine, en Irak et en Afghanistan, c’est tout bonnement, la misère.
Qu’importe les armes, si celui qui les tient, n’y croit pas.
Par contre, en face, on est extrêmement déterminé.
Le sort du pétrole Irakien est scellé, le sort de l’accès aux ressources d’Asie centrale aussi.
J’espère que personne ne croyait parler de démocratie, ou de droit de l’homme.

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