La notion de ressources II

Images_4 Les ressources se réduisent.
Pas seulement parce qu’il y a plus de convives à la table, mais aussi parce qu’il y a moins de ressources d’accès facile.
A l’échelle des civilisations, c’était hier que Drake forait son premier puit à 17 mètres sous terre.
A l’échelle des civilisations, c’était il y a 5 minutes que chaque maison du Biafra avait sa raffinerie.
Le pétrole affleurait.
Des grandes puissances s’affirment parce que la ressource se raréfient et qu’eux en ont.
Même s’ils en ont moins qu’avant.
Gorbatchev dit que l’URSS n’aurait pas cessé d’exister avec un baril à 120 $.
A son époque, c’était entre 8 et 14.

L’agressivité de la « superpuissance » se focalise sur sa dépendance énergétique. Quitte à jouer des poings.
La Smart débarque aux USA. Elle n’est guère économe, mais pour le lieu, c’est déjà une révolution.
On passe ici, d’une société où il n’y avait pas de limites à une société plus classique. Il faudra économiser.
Changement d’époque et de comportement.
Consommez, on trouvera toujours une solution, disait on ! C’est faux.
C’est l’histoire d’un pays neuf, qui se goinfre des ressources intactes.
Que nous a appris le dernier conflit mondial ? Qu’il s’est joué sur des distances.
Quand les lignes de communications et de ravitaillement se furent suffisamment distendues à Grozny, El  Alamein et  Guadalcanal, le flot des armées s’inversa. 
arrivé devant ces villes, les camions allemands consommaient autant d’essence qu’ils en amenaient.
L’empire Japonais est aussi mort d’être distendu.
On en est à la même époque.
Il est de plus en plus difficile d’extraire, l’explosion des couts aura une limite.
La technique d’exploitation ne peut pas tout.

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