On fait toujours la même erreur.
A l’heure actuelle, on veut combattre l’étalement urbain, favoriser le transport en commun, regrouper les villes, sans se poser la question de savoir, si finalement, ce n’était pas les villes le problème.
75 % de la population entassée dans des espaces urbains, en terme énergétique, c’est lourd.
En effet, il faut leur amener eau, nourriture, et donc prévoir des liens de transports forts, avec les autres métropoles et l’arrière pays.
On a oublié que l’exode rural a correspondu avec le triomphe des énergies fossiles.
Le faux débat écologique actuel porte finalement sur le maintien des villes, concentrées sur de plus petites surfaces, avec une surface réduite par habitant.
Seulement, avec une population identique, les besoins de nourriture, d’eau resteront identiques.
Les investissements pour satisfaire les besoins de base seront identiques aussi.
La mondialisation par exemple est aberrante : une usine, bâtie en Chine, produisant des produits de faible valeur, verra ses prix plombés toujours plus par l’augmentation des prix du transports.
A l’inverse, la grande valeur ajouté (qu’on disait vouloir garder) va elle pouvoir être délocalisable plus aisément.
Le plus économique énergétiquement parlant, c’est produire le plus possible à proximité, pour la population locale et exporter peu de produits de plus grande valeur.
Comme on peut le voir, c’est le contraire qui a été fait.
Le triomphe libéral aura été le triomphe du pétrole bon marché.

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