Le partage du pouvoir était simple entre l’ Arabie Saoudite et les USA.
Contre la protection, l’ Arabie fournissait un pétrole bon marché.
La dernière donne au Liban a changé beaucoup de choses.
Diplomatiquement, le gouvernement saoudien est totalement isolé des autres pays arabes, qui ne veulent pas se brouiller avec Téhéran.
Le profil bonhomme et bon enfant de la diplomatie Iranienne (même si les dents semblent longues), tranche avec les agitateurs de sabres.
Rajoutons à cela que la protection US devient de plus en plus aléatoire, et que le pétrole bon marché ne fait plus réellement partie du paysage et on s’aperçoit que le deal de 1945 avec Washington est caduc désormais.
Pendant ce temps là, un secrétaire d’état à la défense (Robert Gates), contredit ouvertement et au même moment, les propos guerriers du président.
La divergence, L’absence de sanction indique le degré de décomposition du pouvoir politique.
Pendant ce temps là, l’offensive diplomatique iranienne semble triompher.
Le gazoduc de la paix avec le Pakistan et l’ Inde semble aboutir. Toute guerre contre l’ Iran apparaitrait comme une guerre anti-asiatique et l’on comprend mieux le soutien affiché de New-Delhi à Téhéran.
Pour la première fois cette année, l’Iran sera exportatrice nette de gaz.
Face à cela, le jugement semble sans appel :
» Les Etats-Unis ne peuvent pas non plus protéger ce régime [saoudien] de ses défis intérieurs … Bref, les besoins mutuels des Etats-Unis et de l’Arabie Saoudite restent aussi immenses qu’à tout moment au cours des 75 dernières années, mais la capacité de chacun des deux camps de faire en sorte que ce partenariat soit mutuellement productif diminue, peut-être irrémédiablement. Il est difficile de voir comment cette tendance peut s’inverser, peu importe qui occupe la Maison Blanche dans un an « .
Pendant ce temps là, la diplomatie française tisse des liens avec le Hamas.

Laisser un commentaire