Energie et habitat II

Images Un certain nombre de remarques dans l’article « Energie et habitat« , me pousse à écrire un second article pour préciser certains points.
Contrairement à ce que l’on pense, l’ artificialisation du milieu n’est nullement irréversible.
C’est une simple constatation qu’on peut faire en milieu rural avec le recul. Le béton, le ciment et le goudron ont des ennemis, pas que les écologistes. Mais des bactéries qui les dévorent.
Le milieu naturel est apte à avaler, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire (à son échelle), tout le produit de l’activité humaine.
Une route en campagne, quand elle n’a pas été refaite, rétrécie. Simple question de temps.
Bien sûr, en ville on passe des désherbants, on entretien, on chasse la végétation, mais pas les bactéries. Elles ne sont guère pressée, mais implacables.

Mais sur la majorité du réseau routier, c’est déjà, la décroissance.
Quand on peut voir la reconstitution de certains villages ou villes minières, passé le temps de l’exploitation et de l’empoisonnement à grande échelle, on peut être confiant.
Pourtant certains lieux évoquaient plus l’enfer que les riantes petites villes que l’on peut voir.
La manière de construire aussi, importe beaucoup.
Si l’on regarde les photographie du début du XX°siècle, on s’aperçoit qu’on prenait les plus mauvaises terres pour bâtir, qu’on limitait l’emprise au sol en construisant systématiquement sur au moins deux niveaux.
Les grandes villes ne se maintiennent que par un flux constant d’ approvisionnement énergétique.
La donne n’a pas changé depuis 5000 ans. Que le flux cesse ou s’inverse, la grande ville est mal.
Depuis 1800, les grandes villes ont bénéficié d’un mouvement de fond. Le flux croit, la ville croit.
Et plus encore avec le pétrole. Mais la masse d’énergie consommée n’a jamais diminuée.
Quand aux diminutions drastiques de surfaces urbanisées, elles ont déjà eu lieu, à la fin de l’époque romaine, au XIV° siècle.
Mais il est sûr que la crise énergétique va retailler, elle aussi, les villes, la répartition des populations car il est clair aussi que le maillage français du 18° siècle (petiotes villes de 20 000 à 30 000 habitants) sera plus efficace avec des ressources énergétiques réduites.

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