Déjà, la flambée des prix du pétrole s’annonce difficile à avaler pour les ménages.
On va vivre une période d’économie d’énergie sans précédent.
Particulièrement aux USA. Ils vont maudire Ronald Reagan.
En 1980, l’Amérique profonde était engagée dans la voie de l’économie. Elle consommait 9 millions de barils/jour pour ses transports. Elle était auto-suffisante.
Passé une période de laisser-faire, où on ne s’est pas préoccupé des consommations, on a le retour de bâton violent, l’ajustement par le prix.
La France a déjà connu, relativement récemment une phase de ce type, et même pire, la diminution de 90 % de sa consommation d’énergie. C’était en 1940.
Le charbon à disposition est passé de 40 millions de tonnes à 3.5 millions.
D’où l’image de certains films, de trains rares et bondés et de la mémoire des témoins : deux jours pour faire 200 kilomètres.
L’approvisionnement était insuffisant et désorganisé et dépendait pour beaucoup d’urbains de leur faculté à prendre leur vélo et pédaler.
Les villes françaises ont naturellement perdue, à cette époque une partie de leur population.
Elle n’est pas morte (quoiqu’il y ait eu des morts de faim), mais simplement a déménagé ses pénates, en totalité ou en partie.
Beaucoup d’enfants étaient placés en campagne, pour qu’ils aient au moins de quoi manger.
Il est en effet plus efficace de déplacer les populations près des lieux de productions dans un cas de pénurie d’énergie, que de lui amener de la nourriture.
Vous chantiez aux jours heureux ? Et bien dansez, maintenant !

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