Un article de JM Vittori sur les échos.
Pour lui, le choc n’est pas pétrolier.
Les états producteurs veulent mieux valoriser leurs ressources. Les majors ont été éjectées, ils ne contrôlent plus que 10 % des gisements et les gains de consommation potentiel (USA et Europe) seront annulés par la demande croissante des autres pays.
Seulement, cet article méprise deux données. Les USA, la Grande-Bretagne se sont livrées à une orgie et une cuite énergétique.
Ce n’était pas dans le sens de l’histoire, les économies d’énergies, le marché règlerait tout.
Il est en train de le faire. Telle actrice américaine se vantait d’avoir un « petit » 4X4. Il y a deux manières de réduire la consommation : investir et devenir pauvre.
Quand on est pauvre, on ne roule plus en voiture qui consomme 11 litres au cent.
Si on n’a pas les moyens de prendre plus économe, on marche à pied.
On n’a pas davantage les moyens de se chauffer ou d’avoir la clim. On gèle l’hiver, on transpire l’été.
La seconde donnée est que les états « dynamiques » sont les ateliers du monde occidental.
Misant tout sur les exportations et notamment des produits de faible coût.
Ces articles sont les plus menacés désormais par la flambée des transports.
Paradoxalement, la « mondialisation » et la délocalisation ne sera rentable que pour les biens DE HAUTE TECHNOLOGIE.
La relocalisation de l’économie est à l’ordre du jour. D’abord sur l’alimentaire. Ensuite sur le reste.
Photo : proposition d’emblème pour la mondialisation.

Laisser un commentaire