Le non-choix du petit Nicolas.

Images Le petit Nicolas hésite. Il hésite entre l’idéologie et la réalité, le libéralisme et la planification, la fuite et le combat.
Pour le libéralisme économique, aujourd’hui, c’est clairement l’échec.
82 pays viennent de proclamer une évidence : leur souveraineté économique.
Qu’était cette « grande révolution libérale » ? Rien. On avait découvert du pétrole, en Grande-Bretagne et aux USA, on l’a brûlé à toute vitesse en oubliant toute notion d’économie.
Et en oubliant d’investir.
Les marins-pêcheurs qui manifestent sont caricaturaux, tant ils sont l’emblème de leur époque.

Leur outil de travail et vieux et gaspilleur, modernisé il consommerait 40 % de moins, mais seulement, ils n’en ont pas les moyens.
D’ailleurs, l’heure n’a guère été à la modernisation pendant 20 ans, c’était plutôt des retraits de capacités de production sans renouvellement qu’il était question.
Et Petit-Nicolas hésite. Il applique le libéralisme, mais il aimerait planifier, comme au bon temps du Gaullisme.
Et il y a justement une autre révolution industrielle à faire : celle du développement durable.
On parle de 400 milliards de dépenses d’ici 2020, sujet qui fâche, en oubliant, bien sûr que le retour sur investissement de ces 400 milliards seraient d’environ 240 milliards sur la même période.
A t’ on peur de mourir d’embonpoint ?
Non, on tuerait le sacro-saint marché, en organisant une baisse de consommation.
Dans le même temps, le pétrole à 135 $ est logique. Ronnie voulait que le marché assume tout : il le fait, par le prix.
40 années de retard à solder, d’un coup.

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