Si les décervelés de la commission européenne ont cru bon et judicieux de nous préparer une bonne famine en abaissant les stocks à pratiquement rien (le marché, alias, la manne, alias Dieu, y pourvoierait), le Japon, lui, ne sait que faire de son riz.
Il maintient une production domestique élevée, bien que 40 % des rizières ne soient plus cultivées et de par son adhésion à l’OMC doit importer du riz, qui n’ayant aucun débouché, est soigneusement stocké.
Après cela, il faudrait croire au sérieux des « experts ».
2 300 000 tonnes dorment dans les hangars.
Et il faut demander l’accord aux USA, l’exportateur initial, pour pouvoir le réexporter dans les pays durement touchés par les problèmes alimentaires !
On voit donc qu’on marche sur la tête, que l’ OMC est la forme moderne de l’asile d’aliéné.
Comme on voit, énergétiquement, la gabegie est à con comble.
Le riz est produit aux USA, à grands renforts d’énergies fossiles, exporté au Japon, toujours à grands coups d’énergies fossiles où il n’a aucun intérêt, pour finir on ne sait où, toujours à grands coups d’énergie, après avoir été stocké dans des hangars réfrigérés…
Après, on disserte aimablement sur la « CHAAANNNCE » pour les pays africains de bénéficier à moyen terme de cette crise, pour enfin « accéder enfin à l’autonomie alimentaire ».
Sauf qu’au pays du tiers monde, on imposait d’ouvrir leurs frontières au marché, ruinant l’agriculture locale et provoquant, au bout du rouleau une crise sociale, alimentaire, sinon une famine, ouvrant et précédent la voie aux pandémies.
Pour bâtir au long cours une sécurité alimentaire, il est clair qu’il faut produire local, protéger sa production, quitte à la surpayer légèrement sur longue période.
Sinon, on voit que les dérapages ne sont pas loin.

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