Fond d’aide pour les plus touchés…

Images_5 Nicolas Sarkozy vient de poser un bon problème. Celui de la fiscalité sur les produits pétroliers.
En effet, à un certain seuil, il y a de quoi poser la question.
Même si le montant des enveloppes de surplus annoncés sont modestes : 150 à 170 millions d’euros par trimestre.
En effet, le prix du baril est passé depuis le début de l’année de 60 à 135 $, soit 75 $ d’augmentation et 19.6 % sur 75 dollars, c’est 14.7 $. La France consommant 1.5 millions de barils jour, on arrive donc à un surplus de 22.05 millions/jour.
Le surplus ainsi engrangé est donc 10 fois plus important qu’ annoncé.

Le surplus, ne bénéficierait bien sûr, comme d’habitude qu’aux plus pauvres. Les autres peuvent payer.
Le risque est réel et augmente, d’explosion sociale devant une paupérisation annoncée ou crainte.
Quand à expliquer la flambée des prix du carburant en particulier et de l’énergie en général, c’est simple.
On n’a pas investi suffisamment dans les économies d’énergies, on n’a pas durci suffisamment les normes que ce soit dans le bâtiment ou le transport, donc on surconsomme par rapport au niveau technologique possible.
Dans le même temps, on n’a pas davantage investi dans la production (y compris le renouvelable), et l’efficacité énergétique des pays émergeant est plus que médiocre.
En effet les pays misent sur leur faible cout de main d’oeuvre et pas sur leur efficacité et cela multiplie, en plus le transport.
La responsabilité du système économique dans la crise est écrasante.
Il empêche l’investissement réel et détourne les fonds dans des monopolys inutiles.

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