… pour 10 ans, selon la FAO.
Elle fait simplement une projection des tendances actuelles. Prix des énergie qui augmentent, spéculation, stocks bas, changement climatique, en mettant en parenthèse la cause principale. C’est la destruction des agricultures des pays pauvres et sa conséquence immédiate, l’exode rural.
Il en résulte des pertes importantes de surface agricole, de savoir-faire ancestraux.
Mais cette prévision est assez court-termiste et en même temps optimiste.
Partir sur une augmentation des prix de 10, 20, 30 ou 50 % SANS troubles politiques graves, sans mouvements sociaux déterminés et sans, tout bonnement, de révolution est surréaliste.
Les nouvelles, édulcorées des médias traditionnels font oublier les affrontements de plus en plus durs, selon un schéma marxiste (d’origine, pas du schéma marxiste-léniniste), ou les uns n’ont plus rien à perdre, et les autres sont trop stupides pour céder, ou trop formatés dans le moule-à-c…
L’ampleur de la crise, niée, échappe.
Le pic du pétrole, ou simplement sa rareté relative fait flamber le prix du fret, le prix de la denrée elle-même et une fois arrivée, son acheminement.
Une gestion saine des ressources ne peut reposer sur l’ouverture des marchés et le libéralisme, mais sur l’autosuffisance du maximum de pays au niveau mondial.
Le commerce des grains doit redevenir ce qu’il était au 16° siècle, un commerce fait pour les périodes de mauvaises récoltes.

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