ou « I ‘m agone to leave ol’ Texas now »…
Les américains redécouvrent les limites de leur immense pays.
GM ferme ses usines de tanks, pour les hummers encore sur le marché, les proprios pourront les vendre à prix réduits à l’US army qui va en avoir bien besoin en Afghanistan.
Il faut bien donner des cibles aux talibans, sinon ils risqueraient de périr d’ennui.
Vous comprenez, on a beau être guerrier, il faut quand même resté actif.
Les yankees se targuent d’avoir pacifié 5 km2, pendant ce temps là, les talibans reprenaient 1, non 2, non 3 districts, oh ! flûte, plus moyen de compter, ça va trop vite.
Le marché automobile continue de chuter allégrement, GM, Ford et chrysler faisant la course à la plus grosse chute : – 27.5 ; – 16 et – 33, on ne peut qu’apprécier la qualité de leur lobbying au cours des années 80 et 90 pour qu’on « laisse le marché décider ».
Il a tranché, ces firmes étaient les plus gloutonnes en énergie, elle sont les plus sanctionnées.
Nissan et ses petits modèles se payant même le luxe de progresser.
Quand à United airlines, elle se comporte comme prévu dans le déroulement du Pic-oil.
Elle met à la ferraille une centaine d’appareils, réduit les destinations et ses capacités de 19 %.
Coincés entre des passagers, désolvabilisés, et des charges en augmentation, UAL va aussi réduire ses effectifs.
Le transport aérien consommant 25 % du pétrole extrait, c’est cette branche qui va payer le plus lourd le pic-oil dans un premier temps, créant des jeux de yoyos sur les cours du pétrole.
Le monde a vécu des siècles sans transports aériens, on verra donc comme cette activité était finalement, frivole et superflue.
Les ricains pourront toujours se consoler de l’incurie de leur gouvernements successifs avec une autre chanson :
« With my daddy, he make whisky, my gran’daddy, did too, and he paid no whisky tax since 1792… »

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