la marge de raffinage pour le gazole était de 2.5 centimes en 1998, 6 centimes en janvier 2008 et 15,7 centimes en juin 2008.
Pour Pierre Lellouche : » En réalité, ce qu’il faudrait, c’est mettre les dirigeants de Total devant un peloton d’exécution, renationaliser et faire un grand soviet ! Arrêtons cette gué-guerre contre l’argent. C’est vrai qu’en dehors de la Corée du Nord et Cuba, tout le monde a compris ça quand même. Même les Chinois, même les Russes... «
Sauf que, d’une manière générale, la quasi-totalité du secteur pétrolier dans le monde est renationalisé, ou en voie de renationalisation, la seule chose qui ne fonctionne pas, c’est le libéralisme économique, mais que la grosse différence se retrouve désormais dans les profits des compagnies.
Bien entendu, ce qui échappe à Monsieur Lellouche, c’est l’état économique déplorable de la « superpuissance » et de sa colonie européenne ; que « l’économie » n’est que le reflet des intérêts de la grande puissance est sa manière de manipuler les faits pour les arranger à sa convenance.
Que donc, cette « économie », suivra dans la tombe et aux poubelles de l’histoire, la « superpuissance ».
Ne prenons pas, non plus, pour argent comptant, l’effort d’investissements.
Les investissements n’ont, en effet, jamais été taxé, passant dans les charges par le biais des amortissements et des frais financiers.
On ne peut donc pas dire que bénéfices = investissements. Il est surtout intéressant d’investir quand il existe un fort taux d’imposition, car, dans ce cas là, l’investissement entraine une baisse de pression fiscale.
En ce qui concerne le prix, on peut très bien envisager d’autres mesures, comme des prix différenciés suivant les volumes consommés. Cela est une certaine forme de rationnement.
Mais, dans ce cas là, les riches sont plutôt pour l’égalité (de prix avec les pauvres).
PS : Quand les choses commenceront à réellement barder, c’est M. Lellouche lui même qui ménera les dirigeants de certaines compagnies à leur lieu d’ exécution.
Lénine ne s’est jamais dit, quand je serais au pouvoir, je ferais ci, je ferais ça, mais il a ramassé une machinerie économique totalement effondrée et a du réagir dans l’urgence.
Toute ressemblance avec la situation actuelle n’est pas fortuite, elle est normale.

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