British Energy vient de refuser les offres de rachat, jugées insuffisantes.
« Elles ne prennent pas en compte la hausse du prix de l’électricité » (ah bon, d’autres hausses carabinées sont donc prévues ?) et « la valeur des sites et des équipes du nucléaire ».
Bon, personnellement, je n’aurais pas cru que les sites soient autres choses que des nids d’emm…iellements.
Toujours est il que si le gouvernement anglais est pénalisé car il croyait ramasser 4 milliards de livres dans l’histoire sur les 11,5 milliards, en vendant ses 35.12 % de parts.
Edf, elle ferait mieux d’investir cet argent en France, dans ses centrales électriques vétustes, dans l’amélioration du réseau, au lieu de partir dans une aventure qui tournera mal, comme ses aventures
argentines, brésiliennes et mexicaines qui n’ont apportés que des pertes.
Cette histoire est plus un conte moral qu’une histoire énergétique.
Un des protagonistes de l’affaire prendra le mistigri et perdra tout, simplement par appât du gain…
A tous les niveaux, l’Europe n’est qu’une escroquerie, en même temps qu’une gigantesque régression : les salariés vont bénéficier d’une « avancée sociale », ils pourront travailler 60 heurs par semaine, les entreprises, « faire des affaires », il faut lire, dans ce cas d’espèce, se faire rouler dans la farine…
Pour cette semaine de 48 heures, je remercie les bredins bruxellois, ils viennent sans doute de convaincre les irlandais de voter NON.

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