L’Agence Internationale de l’Energie abaisse ses prévisions de consommation pétrolière.
Cette inflexion, de 87.5 millions de barils/jour à 87.2 millions, comme ses précédentes prévisions étaient surtout la marque d’un conformisme d’esprit de ses membres.
le développement, « l’Oeconomie » se devait de dépenser plus à chaque fois.
La responsabilité de cet état de fait ? C’est l’augmentation des prix.
A quoi sont dus ces prix démentiels ?
D’abord la raréfaction relative de la ressource.
D’abondante et d’adaptable à la demande, on s’aperçoit qu’elle a perdu cette faculté.
Mais cette raréfaction n’aurait pas entrainé une montée si rapide, plutôt une montée plus graduelle.
Mais surtout à la baisse du $ et à la spéculation. Or la domination pétrolière est un état fragile.
Seule une politique saoudienne fort longue d’énergie bon marché a pu, dans les années 1950 rendre le monde accroc au pétrole.
les phases de pétrole cher rendent la démarche inverse facile : il faut investir pour diminuer les consommations et les rendre politiquement et socialement acceptables.
La prévision de la croissance de consommation : plus 2.2 millions de barils cette année, s’est contractée à 1.1 million.
Il y a fort à parier que cette augmentation sera tombé à zéro en fin d’année.
Car les acheteurs sont désolvabilisés et se crée un mouvement puissant d’économies d’énergies dont l’OPEP se méfiait beaucoup.
En effet, pour l’OPEP, c’est le prix d’équilibre qui compte. Le prix qui leur rapporte assez, en dissuadant les acheteurs d’investir dans les économies d’énergie.
Au cours actuel, c’est complétement raté. Même avec une énergie en raréfaction, les économies iront plus vite que la baisse de production.

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