Production à la baisse.

Images_2 La production de pétrole se sent mal.
Pour le groupe BP, la production a diminué en 2007 de 200 000 barils/jour.
Dans le bouquet énergétique, la production de pétrole baisse, celle de gaz augmente (2.4 %), le charbon tient la plus forte progression (4.5%), et le nucléaire, la plus forte baisse de son histoire.
L’électricité d’origine hydraulique progresse aussi (1.7 %), et le renouvelable, bien qu’en forte progression reste peu important.

Que le Pic-oil soit de nature géologique, politique ou économique, il semble donc bien là.
Après tout, la nature du PO importe peu.
Comme l’on sait, demain l’ordre règnera comme par magie au Nigéria, le Mexique deviendra, de même, un état de cocagne, les USA abandonneront leur TOC concernant l’Iran, l’Arabie saoudite cessera d’être une poudrière, comme le moyen orient en général.
De plus, grâce au disneyland de Bagdad, l’Irak sera enfin pacifié et Chavez, ému par le sort des pauvres obèses américains augmentera sa production pour qu’ils continuent à rouler en bétaillère en SUW.

Image : grandsoir.info

Commentaires

Une réponse à “Production à la baisse.”

  1. Avatar de Emile
    Emile

    On peut comparer les quantités annoncées par BP de celle citées par l’Agence Internationale de l’Energie (AIE).
    Pour BP, la production de pétrole est passée de 81,66 à 81,53 millions de barils par jour (mb/j) entre 2006 et 2007.
    Pour l’AIE, cette production est pasée de 85,4 à 85,6 mb/j. Voir Production de pétrole dans le monde
    Cette différence importante s’explique car ce ne sont pas les mêmes choses qui sont mesurées. Pour BP il s’agit du pétrole brut classique (peut-être avec les gaz de pétrole – à vérifier). Pour l’AIE, il s’agit de la production « tous liquides », qui comprend le pétrole brut, les gaz de pétrole, les gains de raffinage et les pétroles synthétiques (obtenus à partir de charbon, de sables bitumineux ou d’agrocarburants).
    Les gains de raffinages consistent à faire sortir plus de produits pétroliers que de pétrole en entrée, tout simplement parce qu’on ajoute de l’hydrogène, produit à partir du gaz naturel, pour augmenter l’importance de certaines fractions de raffinages (transformation d’hydrocarbures de peu d’intérêt en d’autres plus intéressant par hydrogénation).

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