EDF, horreur, chute lourdement en bourse.
» Un influent analyste a jugé ce matin que la possibilité d’une extension des tarifs régulés pour les entreprises jusqu’en 2010 et la pression réglementaire sont deux facteurs pénalisants pour le titre « . Désormais, il est clair que le visage de l’Europe énergétique est l’image du communisme (privatisé).
Tout n’est bon qu’à augmenter les tarifs, pour augmenter les dividendes en laissant à l’abandon les barrages et centrales nucléaires.
Il faut aussi se poser la question du taux de bénéfice acceptable dans une société civilisée.
15 % de rendement, ce n’est rien plus que du vol organisé et qui n’est même pas destiné à être investi, mais gaspillé dans un gigantesque « jeu de sous » et ne doit pas être traité comme un investissement.
Pendant longtemps, 1 ou 1.5 % de rendement était considéré comme honorable, les firmes pouvaient investir et n’étaient pas trop endettées, en tout cas, souvent moins que maintenant.
Et qu’on ne ressorte pas l’argument selon lequel les augmentations font baisser les consommations, ce n’est ni plus ni moins qu’une dime et brider la consommation peut se faire par d’autres moyens.
On pourrait, tout à fait, imaginer une PROGRESSIVITE des prix, et non une DEGRESSIVITE pour les gros consommateurs.
Edf s’était fait rouler dans la farine en Argentine, Brésil et Mexique, visiblement, la firme n’en a retiré aucune leçon et cherche à se faire plumer en Grande-Bretagne. Quelle perspicacité !

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