L’élimination des USA.

Images « La crise qui pointe pour les Etats-Unis est la perte de son rôle de devise de réserve mondiale.
Une fois que le dollar aura perdu ce rôle, le gouvernement des Etats-Unis ne sera pas capable de financer ses opérations en empruntant à l’extérieur et les étrangers cesseront de financer le déficit commercial massif des Etats-Unis. Cette crise éliminera les Etats-Unis en tant que puissance mondiale.  « 
Cette phrase est de Paul Craig Roberts, ancien secrétaire adjoint au trésor de l’administration Reagan.
Pour lui, le prix du pétrole n’exprime qu’une création monétaire débridée, alliée à la faiblesse du $.
Celui-ci semble être entré dans une crise terminale.

Les citoyens souffrent d’une désolvabilisation, d’un taux d’inflation truqué et d’une manière générale, d’un niveau de vie stagnant.
La sous évaluation du taux d’inflation montre une récession réelle engagée depuis 2000.
D’ailleurs, on peut se demander si nous ne nous trouvons pas à la veille d’un contre-choc pétrolier : les USA, désolvabilisés importent 14 millions de barils de pétrole par jour, soit 16 % de la production mondiale.
Les pays producteurs seraient pris entre deux maux : continuer à livrer en étant payés en $, une monnaie de singe et ne plus livrer et se retrouver avec un marché encombré…
les mauvaises nouvelles qui s’accumulent sur le marché bancaire et immobilier font penser à une aggravation notable de la crise et les décisions, longtemps reportées risquent une application brutale…
Grossir pour grossir ne fait que grossir les crises, une leçon que devraient méditer nos eurocrates.
Dans un premier temps, couper le sifflet aux spéculateurs, ne serait-ce que par la remontée des dépôts requis sur les contrats à terme serait un minimum.

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