On disait que la maison à très basse consommation d’énergie coutait beaucoup plus cher que la maison « normale ». Puis on a dit que le différentiel était finalement moindre (2 à 8 %), puis finalement, avec la maison préfabriquée bois, on arrive à un cout de 70 000 euros, pour 85 M2.
Moins cher qu’une « maison de maçon »…
Pourquoi ? Parce que fabriquer un pavillon (surtout en bois) peut être entièrement industrialisé, la consommation d’énergie n’étant qu’un aspect de la fabrication.
Ensuite, les sociétés d’HLM opèrent par appels d’offres, et donc arrivent à des prix plus tièdes que la moyenne, enfin, ces sociétés ont du souffle (financier), des réserves foncières (nue ou bâties et à démolir)
et enfin, elles bénéficient d’une longue expérience.
On en revient au paradigme des années 1960 : les HLM seront neufs, les logements privés seront plus anciens… Et donc plus consommateurs d’énergie.
L’avantage sera donc triple : foncier à prix d’ami, production industrialisée, donc faible coût de construction, les loyers pourront donc être modérés et les économies sur le budget chauffage et énergie seront loin d’être négligeables.
Les quartiers HLM, risquent donc de (re)devenir des quartiers de bonne facture.
Les essais, ici et là se multiplient.
Il ne faut pas oublier que si le nom de quartier HLM est péjoratif, beaucoup, souvent bâtis avec soin n’ont pas connus de crises, et ont perdurés en gardant une bonne partie de leur population d’origine, devenant ce qu’est vraiment un quartier : un endroit où l’on nait, vit et meurt…

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