Africanisation de l’Espagne.

Images_6 Le climat espagnol s’africanise, ou plutôt, les élites s’aperçoivent qu’il est et qu’il a été toujours fragile.
Le pays doit beaucoup au travail de ses hommes, et sa spécialisation économique, le tourisme et l’immobilier, nécessitent beaucoup d’eau, une eau que l’Espagne n’a pas.
Le golf, les piscines, les besoins journaliers des touristes, surtout l’été, la saison la plus sèche dépassent largement les possibilités hydriques de l’ Espagne, surtout qu’une partie est bien arrosée, et l’autre beaucoup moins.
Bien entendu, les touristes préfèrent la partie sèche.
On peut rajouter au problème l’océan de serres de l’agriculture.
Elles nécessitent, elles aussi, des ressources importantes.

L’Ebre est à l’agonie, on veut acheter l’eau du Rhône, dessaler à grand coût (énergétique aussi), l’eau de mer, passablement chargée d’ailleurs, de la Méditerranée.
Le tout, bien sûr, dans une toile de fond où la corruption, l’accaparement n’est pas absent.
Pour faire un tableau simple et mesuré de l’Espagne Hydrique, on vient de s’apercevoir que l’Espagne n’avait pas les ressources nécessaires au schéma de développement suivi.
Il y a des consommateurs en trop. piscines, serres, golfs, 80 millions d’habitants l’été…
La lutte pour la ressource va pouvoir s’engager, et tous ferons valoir l’intérêt de « l’oeconomie »

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *