Deux pays, deux approches.

Images_2 France et Allemagne ont deux approches différentes concernant l’habitat.
L’une privilégie l’isolation, l’autre la production.
Dernière innovation en date, Marburg impose les panneaux solaires pour les rénovations et le neuf, concernant l’eau chaude sanitaire ainsi que le chauffage.
Seront concernés les habitations rénovant leur chauffage, ou leur toit.
La proportion sera de 1 M2 de capteurs pour 20 M2 d’habitats.
Bien entendu, le solaire thermique est très au point, même s’il ne couvre pas la totalité des besoins.

Mais, est il besoin de le signaler, ces deux conceptions sont finalement complémentaires.
Il est nécessaire de consommer le moins possible et quand on consomme, le plus possible en renouvelable.
Finalement, seul le cout de l’énergie guidera la vitesse de l’évolution.
A l’heure actuelle, la combinaison des deux n’est pas rentable, elle est trop couteuse, mais, à terme elle devrait être générale.
Bien sûr, a ne pas confondre solaire thermique et photovoltaïque, l’un produit de l’eau chaude et l’autre de l’électricité.

Commentaires

3 réponses à “Deux pays, deux approches.”

  1. Avatar de Tt
    Tt

    Pas d’accord… Les Allemands sont en avance également sur l’isolation avec les PassivHaus qui sont à 15kWh/m²/an…, l’isolation par l’extérieur… Ce n’est pas les différentes RT francaises qui rattraperont le retard, avec envrion une hausse des performance de l’enveloppe de 20% à chaque RT.

  2. Avatar de suzzarini jf
    suzzarini jf

    D’accord avec Tt, avec une nuance, mais de taille : ce n’est pas l’Allemagne qui est en avance, c’est la France qui est en retard sur la majeure partie de l’Europe. J’aimerais bien connaitre la source de cette « info » (intox ?) que je vois trainer de ci de là sur internet. Il y aurait derrière le lobby des constructeurs que cela ne m’étonnerait qu’à moitié. Lorsqu’on est manifestement en retard, deux attitudes sont possibles : reconnaitre ses déficiences et mettre les bouchées doubles pour rattraper le train, y compris en copiant sans vergogne et sans retenue ceux qu’on cherche à rattraper (comme l’on fait tous les pays qui sont en train de nous passer devant économiquement : japonais, coréens, chinois, indiens, …). L’autre, à la mode française, consiste à faire comme si de rien était et à réinventer la lune sous prétexte que ce que font les autres est déjà dépassé ou me marche pas et qu’on va réfléchir le temps qu’il faudra à inventer beaucoup mieux, parce qu’en tant que lumière du monde, nous sommes beaucoup, vraiment beaucoup, beaucoup plus malins. L’exception française sert la plupart du temps à justifier aux yeux du monde nos médiocrités, et dieu sait qu’en matière de construction, on peut parler de médiocrité !
    Dans le présent article, on présente la qualité d’isolation comme une caractéristique des maisons françaises, ce qui doit faire se tordre de rire nos voisins allemands, suisses, autrichiens, scandinaves et autres. Ignorés MINERGIE, PASSIVHAUS, BREED et tous les labels étrangers de maisons à très basse consommation et passives. Bah oui ! les engagements trop précis, ce n’est pas pour nous (quand on promet moins de 15 kWh/m2.an de consommation, faut-il être capable de les tenir). Nous, on a la HQE, ramassis de bonnes intentions impalpables, inquantifiables et, en tant que telles, invérifiables. Le seul chiffre précis que le français connaisse en matière de construction, c’est le prix au m2, élevé au rang de juge de paix. Achetez-vous votre voiture ou une machine à laver au kilo ?

  3. Avatar de patrick
    patrick

    il ne faut pas, non plus oublier le cadre économique.
    Une construction « dynamique », fait que l’on fait toujours le plus pressé (france), en Allemagne où les besoins se sont evanouis, du fait de la depression demographique, on a pu faire un travail de fond extremement poussé.
    Rien d’étonnant donc.
    Mais un très vieux mâçon (il avait commencé dans les années 30), me disait que c’était exactement la même chose entre les années 30 et les années 50. La Depression en 1930 leur permettait un travail soigné, après, il fallait faire vite.

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