En France, 1/3 des sols cultivables ne sont pas cultivées, car souvent pas mécanisables. C’est, sans doute un atout pour l’avenir, car les sols n’en peuvent plus.
On atteint le seuil du « tout pic », et les délires sur la démographie veulent cacher que nous ne serons jamais 9 milliards sur terre, car la natalité s’effondre.
Le seul problème, c’est que « Les sols n’en peuvent plus. Nous sommes au bord de l’abîme et, si cela continue, il y aura des famines « .
On n’invente rien, ce cas de figure s’est déjà produit, en Europe, en Asie, en Amérique.
Certaines régions ne s’en sont pas remises, d’autres se sont reconstruites.
Pollution, urbanisation, pesticides, érosion, déforestation, irrigation, voilà les problèmes.
Certains ne sont guère neufs depuis l’empire maya, l’empire cambodgien ou la France du 14° siècles, seul la pollution et les pesticides sont des créations récentes.
En réalité, aussi, c’est un modèle de développement qui est en crise.
Ces terres malades, sont les plus « intéressantes » au niveau de la production agricole, car celles produisant au moindre coût.
Souvent dans le monde, les terres ne sont pas exploitées, car souffrant de « défauts » : pas mécanisables, pas « intégrables » à de grandes exploitations, nécessitant une aide constante des états, par des prêts à bas taux, des semences, de l’outillage…
Mais qui permet à une population de se nourrir, et comble de l’horreur, de négliger le marché et priver le pays de 2 ou 3 milliardaires/millionnaires de l’import/export.
L’exemple de la terra-preta au Brésil est significatif aussi : des peuplades primitives ont su produire, il y a des centaines d’années, une terre 800 fois meilleur que le sol naturel.
A l’heure actuelle, on ne sait pas comment le reproduire.

Laisser un commentaire