Eoliennes par milliers…

Images_2 La Grande Bretagne veut des éoliennes par milliers.
Le gouvernement va lancer un plan massif, 4000 terrestres et 3000 en mer.
100 milliards de livres d’investissements à l’horizon 2020, pour arriver à ce résultat.
Particuliers, collectivités vont être invités à participer à cet effort.
La puissance passera de 2.4 GW à 33 en 2020.
L’ampleur de l’ambition est à signaler à Edf, naïve dans l’histoire, si désireuse qu’elle est de s’emparer du nucléaire britannique.

Dans l’optique du gouvernement britannique, c’est se débarrasser d’un boulet pour faire autre chose.
En même temps, l’ampleur de la crise économique au Royaume-Uni rend obligatoire une politique de relance.
Ailleurs aussi.
En outre, le plan concernera aussi les hydroliennes et le solaire.
Au pays du libéralisme- roi, celui-ci semble décédé.
Désormais retour à l’intervention étatique.

Commentaires

3 réponses à “Eoliennes par milliers…”

  1. Avatar de Emile
    Emile

    Une chose peu connue et qui mérite de l’être davantage, c’est que la quantité d’électricité produite chaque année par les nouvelles installations éoliennes est supérieure à celle produite par les nouveaux réacteurs nucléaires et cela depuis cinq ans déjà. Et ce sera encore mieux dans les cinq prochaines années.
    Tous les détails sont ici : La production d’électricité éolienne et nucléaire
    L’énergie éolienne progresse plus vite que l’énergie nucléaire au niveau mondial, non seulement en puissance installée nouvelle (62.800 MWe pour l’éolien contre 13.600 MWe pour le nucléaire) mais aussi en énergie supplémentaire produite à partir de ces nouvelles installations (125.600 GWh/an pour l’éolien contre 98.000 GWh/an pour le nucléaire).
    Entre 2008 et 2012, la production supplémentaire d’électricité sera de 381 TWh pour l’éolien et 155 TWh pour le nucléaire, en cinq ans.

  2. Avatar de PasNaïf
    PasNaïf

    Les amis, cessez de rêver!
    Trop facile de comparer un piéton parti depuis 20ans avec subventions, au citadin qu’on a mis en repos depuis 30ans!
    Attention au retour de bâton: Quand l’EPR que vous détestez (parce que vous savez bien qu’il marchera) sera en route en 2012, il produira sûrement les 11TWh annuels et rien ne permet d’affirmer que l’éolien français en fera autant à l’époque (4 en 2007). De plus, la mise en sommeil d’Eurodif en 2012 va libérer 2500MW nucléaires en plus, donc ça monte les enchères à 27.5TWh nucléaires nouvellement disponibles pour les français en 2012. Echec et mat.
    Cela peut être dommage car avec des vents deux fois plus rapides et deux fois plus constants, la production aurait été multipliée par 16 et l’économie réalisée aurait été investie dans la recherche de moyens efficaces de stockage temporaire.
    Mais la Nature est ainsi.
    Le Nucléaire, le Charbon à séquestration (quand il sera industriellement en place) et l’Hydraulique quand on peut, sont les sources de masse d’énergie électrique.
    De plus les deux premiers sont à même de participer à une extension des réseaux de chauffage public par vapeur, ouvrant ainsi un gros champ de bataille contre les hydrocarbures, jusque là incontestés. Bien sûr des écolos comme d’habitude seront contre, retarderont les projets car les décideurs ont la trouille pour leur réélection, mais dans beaucoup d’autres pays aux citoyens moins bornés et s’y lanceront. La France n’aura pas manqué une nouvelle occasion d’être à la traîne.
    L’Eolien est malheureusement limité à un rôle de faible appoint, le temps de se donner une teinture écolo pour certains et de se remplir les poches pour certains autres.

  3. Avatar de Emile
    Emile

    Les trois réacteurs de 900 MW libérés par Eurodif en 2012 et remis à la disposition du réseau EDF sont bien un argument de plus pour montrer l’inutilité de construire le réacteur EPR.
    Et il y a d’autres arguments, comme ceux de cette étude : Synthèse et Etude complète par un bureau d’études du Cotentin (région directement concernée et bien placée pour exiger des solutions alternatives),
    ou celle-ci La France peut abandonner le nucléaire et réduire ses émissions de CO2 (présentation) – Voir aussi le résumé en français « Faibles émissions de CO2 (dioxyde de carbone) sans nucléaire » et le rapport complet « Low-Carbon Diet without Nukes in France », par l’Institute for Energy and Environmental Research américain.
    Malgré son suréquipement nucléaire, la France doit importer de l’électricité en période de pointe, surtout en hiver, lorsqu’elle se vent le plus cher sur le marché de l’énergie. Bien sûr, elle en vend aux périodes creuse, au plus bas pris. Cet appel à l’électricité carbonnée en hiver explique les calculs de l’Adème qui montre l’importante teneur en CO2 du chauffage électrique, dont EDF fait la promotion depuis des dizaines d’années.
    Améliorer l’isolement thermique des constructions aurait été plus bénéfique que de construire des centrales nucléaires. Poursuivre l’effort d’économies d’énergie du début des années 1970 l’aurait été de même. Au passage, aller faire un tout ici : Association Négawatt
    Enfin, pour le chauffage urbain, voulez-vous placer les centrales nucléaires au coeur des villes ? Car la vapeur utilisée pour le chauffage urbain ne se transporte que sur quelques kilomètres.
    La chaleur produite par les centrales thermiques, nucléaires plus que les autres à cause du rendement énergétique plus faible du nucléaire (33%), est une chaleur perdue, contribuant à la pollution thermique des fleuves (plus importante encore avec le nucléaire dont les installations sont plus importantes). Sans compter la pollution chimique et radiactive de l’eau et de l’air due aux rejets quotidiens, faibles mais non négligeables pour le voisinage.

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