Bien sûr qu’il y a de l’uranium en quantité dans la croûte terrestre.
Le seul problème est que l’on ne sait pas comment l’extraire de façon économique.
Et que l’uranium ne fera jamais rêver, comme l’or.
L’or a occasionné des débauches extraordinaires d’efforts en tout genre, mais absolument pas rentable, la plupart du temps.
Il y eut quelques heureux le temps des ruées vers l’or. Il y eut les malins qui les ravitaillèrent, mais il y eut tout ceux qui moururent en cherchant l’or et tout ceux qui ne trouvèrent rien.
On nous dit qu’il y a 60 années de réserves d’uranium au rythme de la consommation actuelle. Fort bien. La consommation actuelle, c’est 67 000 tonnes.
Mais on arrive à produire seulement 43 000 tonnes.
La France avait, quand à elle 125 000 tonnes en réserves.
Elle en produisit 25 000 et ferma toutes ses mines.
Là aussi, la connaissance de la ressource est très imparfaite.
Quand aux stocks actuels, notamment Français, ils sont scotchés, depuis des années à 20 000 tonnes.
Pourtant, le déficit, depuis des années existe à hauteur de 3000 tonnes/an.
Les 20 000 tonnes de réserves sont, à l’heure actuelle, plus près des 5 000.
On parle de pénurie pour 2015. Elle serait donc notablement avancée.
Faut il, de plus, rappeler l’article de l’IEER : la France peut sortir du nucléaire tout en réduisant massivement ses émissions de GES.
C’est simplement une question d’investissement, dans les économies (surtout) et dans les nouvelles technologies.
La consommation énergétique est devenue, avant tout, une dime.
Image : le paiement de la dime.

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