Le garnement, le galapiat, l’agité de service, le président quoi, vient de se faire rappeler à l’ordre, par un vieux grognard, l’amiral Mullen (Et oui, aux USA, le grognard, ronchonscrogneugneu, c’est un marin).
« This is a very unstable part of the world and I don’t need it to be more unstable « , et l’amiral refuse, à l’instar de la totalité du Pentagone, civil comme militaire, une confrontation avec l’Iran.
Pour lui, les conséquences seraient totalement incalculables, par la fermeture d’Ormuz, et le sort de la marine américaine (ce n’est pas dit clairement, mais la marine US s’attend à être décimée en cas de confrontation).
D’ailleurs, à l’intérieur de l’administration américaine, R. Gates est lui aussi, absolument opposé à toute guerre.
On peut dire que ce paramètre aura des répercussions importantes.
Le président et le vice-président sont isolés dans leur volonté guerrière.
Sont isolés aussi, de la même manière, les faucons israéliens, et les israéliens sont eux-mêmes, sur la question, divisés.
Les bruits de bottes n’entraineront donc pas une flambée carabinée du prix du pétrole.
Le prix actuel du baril est en train de créer une dépression et mieux, un électrochoc, notamment aux USA, sur la consommation énergétique.
Le cauchemar des saoudiens est en train de se réaliser. C’est la forte baisse de la consommation qui s’annonce, d’abord par la dépression, ensuite par un changement de mentalité, enfin par une politique d’économies d’énergies.
Le seul problème est que cela se passe, très tard.

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