Banque mondiale : c’est la faute aux biocarburants.

Images_5 La famine mondiale est directement dûe aux biocarburants.
C’est le point de vue de la Banque Mondiale, mais le rapport n’a pas été publié :  » Il mettrait la Banque mondiale en situation conflictuelle avec la Maison Blanche  « .
La hausse des consommations des pays en développement, les mauvaises récoltes ont certes eu un rôle, mais relativement marginal.
En ce qui concerne la hausse totale, qui atteint, de 2002 à 2008, 140 %, 75 % sont dus aux biocarburants, 15 % à l’augmentation des intrants pétroliers.

On peut aussi citer, mais c’est difficilement quantifiable, la destruction des agricultures du tiers monde, notamment en matière vivrière, l’extroversion, l’interdiction de l’investissement agricole, au nom du libéralisme économique.
Georges Walker Bush, n’a donc rien à envier à Joseph Vissarianovitch Staline, il était président en 2002 et est donc directement et personnellement responsable de chaque mort de faim, de part le fait qu’il administre le plus gros producteur agricole au monde.
Sont coupables avec lui, tous les responsables du système économique en place.
A une différence prés. Ils ont beaucoup plus tué et à plus grande échelle que J. V. Staline, qui lui, faisait figure de petite main.
Ils ont reproduit la famine irlandaise de 1847, à l’échelle mondiale.
Qui a dit que le « pacte de famine » n’existait pas ? Il est en réalité d’une simplicité biblique. Une poignée de spéculateurs s’en mettent plein les poches, au dépend de la population, pendant que les autorités politiques laissent faire.

Commentaires

Une réponse à “Banque mondiale : c’est la faute aux biocarburants.”

  1. Avatar de Emile
    Emile

    La monoculture imposée dans de nombreux pays de produits destinés à l’exportation (café, arachide, coton …) au détriment des cultures vivrières est l’une des deux principales causes des pénuries alimentaires.
    La seconde cause importante se trouve dans les exportations à « prix cassé » (dumping) provenant de pays où l’agriculture est subventionnée, que ce soit en Europe ou aux Etat-Unis.
    Les producteurs locaux de nombreux pays ne pouvaient rivaliser avec les prix mondiaux et étaient conduits à la ruine, à l’abandon de leurs terres et à l’exode. Aujourd’hui que les prix mondiaux sont devenus trop élevés, les populations urbaines (dont d’anciens ruraux conduits à la ruine) ne peuvent plus acheter la nourriture sur le marché mondial et la production locale ne peut pas s’y substituer avant plusieurs années d’efforts et de retour à la terre.
    Voila la conséquence dramatique de la théorie des « avantages compétitifs » de David Ricardo (économiste anglais, 1772-1823) et de tous ses compères libéraux (en économie).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *