Abdel trouve gonflés les dirigeants nord américains de diriger leur sébille en direction de Moscou, en vu de se renflouer, alors que la politique américaine est faite d’agressivité et d’expansionnisme vis-à-vis de la Russie.
» comment peut on déranger la Russie et ensuite lui faire la manche ? Il faut vraiment avoir du toupet ! »
Audiard répondrait que les cons ça ose tout, que c’est même à cela qu’on les reconnait.
On peut avoir plusieurs réponses qui se recoupent sur le sujet.
D’abord, le projet de base antimissiles installé en Pologne est l’oeuvre d’un cercle de pouvoir, le complexe militaro-industriel.
La demande US émane d’un autre cercle de pouvoir, le cercle financier.
Dans un pouvoir qui globalement se décompose, les différentes composantes agissent indépendamment, concurramment les unes des autres.
En voila l’exemple éclatant.
La totalité des cercles américains n’en sont pas encore aux prémisses de la pérestroïka et de glasnot.
Ils vivent, dans leur optique, dans le meilleur des mondes.
En conséquences, ceux qui refusent ce meilleur des mondes sont des ingrats qui les ont beaucoup déçus : Vénézuéliens, Iraniens, Russes…
En conséquence, il faut propager, sinon imposer leur système économique dans le monde.
Ceux qui l’acceptent sans broncher sont des amis, les autres sont à punir.
D’après le site « De Defensa », c’est un sentiment d’ inculpabilité total, quoiqu’il puisse se passer, qui prévaut aux USA.
Le « modèle » américain, suivit à la lettre prêt en Grande-Bretagne, et dans certains cercles français n’a pas encore été effleuré par le moindre doute.
La société est en train de bouger sans son aristocratie, et même, contre elle.
En outre, on peut voir aujourd’hui, le gouvernement américain, complètement ridiculisé en Pologne, par le refus du bouclier anti-missile, alors qu’hier, la diplomatie se félicitait des pourparlers.
Pour faire simple, à Washington, on prend ses désirs pour des réalités…
La vraie puissance en Europe de l’est a parlé, elle possède du gaz, du pétrole, des ressources.
Les USA n’ont plus rien que le bla-bla.

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