Un pouvoir politique et économique dans sa phase terminale se distingue justement par l’absence de vouloir dont découle une absence de pouvoir.
Selon le témoignage lundi de 4 analystes au congrès américain, le prix du carburant au détail pourrait baisser de moitié en limitant la spéculation sur les marchés à terme de l’énergie.
« La spéculation sur l’énergie est devenue une activité en plein essor et il est temps que le gouvernement intervienne, « .
l’ennemi est désigné clairement, et c’est le système économique dans son ensemble qui est mis en cause.
La réaction est pitoyable :
« La spéculation est la racine du capitalisme « .
Faux. La spéculation est antérieure au capitalisme, le capitalisme peut exister sans spéculation (cas des trente glorieuses), et la spéculation sans le capitalisme (tout le monde spéculait sur tout en URSS) tel qu’il est conçu actuellement.
La spéculation, présenté comme le « nec plus ultra » est un art de décervelé complet.
Elle repose sur un schéma simple et basique.
Le développement industriel, la machine étatique sont autrement plus développés.
L’alibi du réchauffement climatique et de la réduction des consommations est aussi mis en avant pour ne rien faire.
En réalité, cela ne prouve que la collusion entre pouvoir politique et complexe pétrolier, spéculateurs, qui se remplissent les poches sur le dos des consommateurs.
Les mesures pour réduire la consommation auraient pu être prises depuis fort longtemps, par le pouvoir politique.
On a vu, en France, l’impact des mesures Bonus/malus sur les véhicules, et ceux des crédits d’impôts dans le bâtiment.
Toute une palette de mesures de réductions aurait du être pris, il y a 25 ans. On a préféré donner la liberté aux spéculateurs de se remplir les poches.

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