Conjoncture préoccupante ? Non, Krach !

Images On peut dire que l’on a atteint le krach de tout.
 » Nous nous sommes tous trompés sur le degré de la récession américaine « . Carlos Ghosn, PDG de Renault, fait partie, lui aussi, de ces gens qui se sont plantés sur tout, depuis de longues années et qui ont fait la crise actuelle.
Souvent, à l’occasion des révolutions, on s’aperçoit de dirigeants, de rois, coupés de leur base, enfermés dans une bulle qui les maintient « hors la réalité », pendant un temps diablement long.
C’est ce qui est arrivé à Louis XVI, qui, d’intelligence limitée, ne pouvait rétablir ce lien.
La « classe dirigeante » est dans la même situation. Perdue dans les 20 % les plus hauts de la société, dans leurs organes de renseignements, qui les aveuglent, plus qu’ils ne les renseignent, elle ne vit qu’en autarcie complète se regardant et s’admirant elle même.

Et Carlos Ghosn est aussi un prototype.
Négligeant les savoir faire de Renault, il voulait faire du gros, du rentable, du gros consommateur, comme GM.
Quand la population se paupérise, il faut faire du petit, de l’économe, à petite marge.
Comme leur système de croyance leur a ôté la cervelle vis-à-vis des USA, toute merde emballée dans « star and stripes » était jugée géniale.
On compte sur les pays émergents ? Mais leur spécialisation, c’est d’approvisionner les pays développés.
Dans tous les pays, on a oublié, pendant cette phase de libéralisme, que ce qui fait la demande, c’est les salaires.
Et l’avantage d’avoir amassé une monnaie fiduciaire à n’en savoir qu’en faire, c’est « acquérir, à grands frais, beaucoup de regrets » (Louis XI). Je l’ai déjà dit plusieurs fois, il vaudrait mieux, à la place de monnaie fiduciaire de parler de monnaie du cocu.
L’énergie, quand à elle, si elle ne manque pas encore est beaucoup plus dure et coûteuse à récupérer.

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