Dominique Strauss (Gengis) Kahn fait dans le parfaitement ignoble.
Il veut bien nourrir quelques pauvres, mais « le marché global de la nourriture doit rester ouvert « , et « Bien que le besoin d’approvisionner le marché national corresponde à un besoin légitime, de telles politiques ne font qu’exporter la faim « .
Il est donc, pour DSK, très « fun » et très « in » d’avoir des affamés dans son propre pays.
Le cochon de citoyen, doit payer : « les taxes à l’exportation et les barrières douanières devraient être démantelées afin de permettre aussi bien aux producteurs qu’aux consommateurs de s’adapter à des prix plus élevés « .
Bien sûr, il ne vient même pas à l’idée du bourgeois millionnaire DSK, que beaucoup (quelques milliards d’êtres humains) n’ont pas les moyens de payer quoi que ce soit en plus.
D’autre part, il est difficile de croire que des marchés nationaux « décourageraient la production ».
Au contraire, elle l’encouragerait au plus près des consommateurs, en leur assurant, un débouché.
Car, contrairement à ce que l’on affirme, ce ne sont pas les subventions des pays OCDE à leur agriculture qui affame le sud, c’est la coexistence de subventions et d’ouverture des marchés.
En outre, comme l’Irlande de 1847, les pays du sud sont globalement exportateurs net de denrées.
Ce qui pose problème, et qui poserait problème en cas d’ouverture persistante c’est l’absence de solvabilité locale.
A l’instar de ce qui se passe en Argentine, les producteurs préfèreraient exporter, plutôt que de nourrir la population locale.
Le Fmi s’est comporté comme le représentant des créanciers pendant des années, absolument pas comme un organisme international fiable et équilibré.
Il était juste un instrument de pouvoir du système financier, destiné à mettre sous le joug les pays sous développés.

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