… ou plutôt Boeing raconte n’importe quoi.
En effet, jamais un constructeur d’automobile, de maisons ou de petites cuillères ne vous dira que son activité va baisser.
Pour après la secouée reçue par le transport aérien aux USA, il faut voir aussi le rapport de l’IATA (agence internationale pour le transport aérien).
25 compagnies ont disparues en 6 mois, les pertes dans le transport aérien atteindront entre 2.3 et 6.1 G US $.
C’est pas mal pour une « industrie d’avenir », qui plus est, souvent sans actifs et pratiquement sans capital.
En effet, son actif ne lui appartient pas, les avions étant, la plupart du temps, en crédit-bail.
Sans trésorerie et avec crédit bail, d’ailleurs, cela veut dire que même le dépôt de bilan ne règlerait aucun de ses problèmes.
Le dépôt de bilan fait disparaitre les dettes, et peut être profitable, à condition d’avoir un portefeuille de créances et de trésorerie suffisant.
Dans ce cas là, il apparait inexistant (le carburant se paie cash, les salaires aussi)
Donc, malgré le démenti de Boeing, je maintiens mon démenti. Le nombre de passager transporté n’augmentera jamais de 4 % l’an. Pour cause de paupérisation des clients.
En outre, pour chaque aire géographique, risque bien de ne subsister qu’un seul transporteur aérien, plus ou moins en monopole, plus ou moins nationalisé, et très pointilleux sur le rendement de ses lignes aériennes.
En ce qui concerne la modernisation, je suis d’accord, les appareils seront neufs en 2027.
Les autres sont trop gourmands.
Le transport aérien a donc toutes les chances d’être réduit en 2027, et Boeing (ou airbus), les moins biens placés pour donner leur avis (partial) sur la question, les projections relevant d’Astradamus ou de Madame La Lune. Les « prévisions » de croissance à « 3.2 % l’an » ? Une bonne blague !

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