Loin des annonces officielles des deux constructeurs, Boeing et Airbus, le secteur de l’aviation civile se porte mal.
100 milliards de $ de réductions ou de reports des commandes sur un total de 530, plus de « méga-contrats », ou si peu, le coût du carburant plombe le secteur, qui revient à grands pas sous le giron de maman et vers les commandes captives (militaires).
Un jeu à deux qui passe à trois (bombardier, le bien nommé), pendant que la montée en puissance des « BRIC » vont certainement créer des concurrents.
Au niveau interne, les compagnies réduisent les lignes « exotiques », balancent certains aéroports aux orties, et on attend le début de la crise.
Celle-ci a déjà réduit les commandes, mais le mouvement n’est qu’ entamé.
Désormais, la modernisation des flottes va passer par une mise à la casse, phénomène déjà connu et qui peuple de carlingues le désert américain.
Quand à la dernière chanson de Boeing, l’expansion à outrance se continue, cela relève désormais du délire, plus que la donnée objective.
En effet, le marché intérieur US s’effondre et le marché militaire est malade du Pentagone.
Les « approximations » dans les investissements militaires sont devenus criantes et l’USAF est sur la sellette avec une défense pitoyable : « je fais comme les autres ».
Là aussi, le secteur devrait rentrer en crise réelle bientôt, pour le moment, seul les amuse-gueules ont été servis.
Lundi 14 juillet 2008

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