Le gouvernement a prévus de (gros) cadeaux à quelques amis, sous la forme des concessions de barrages.
Une fois construits et pas entretenus, ce sont de fabuleuses machines à cash, surtout si les redevances sont plafonnées à 25 % des recettes des ventes d’électricité.
Dans ces cas là, on se demande le pourquoi d’une mise en concession.
En effet, c’est le risque pour l’état de mourir d’embonpoint qui est donc redouté ?
De plus, entre des frais -fixes- et un prix de vente indexé sur le pétrole, on peut prévoir une fabuleuse montée en puissance des bénéfices, montée en puissance, qu’ absolument rien ne justifie, sinon l’affairisme régnant.
En effet, il pouvait se concevoir qu’une entreprise publique, EDF, propriété de l’état, bénéficie de ces concessions.
On verra donc le fait du prince, des redevances -plafonnées-, et donc, la renaissance des gras duchés, des comtés juteux, des abbayes aux bénéfices phénoménaux, et pour la plèbe, la dime, la taille et la corvée.
Mais ces gabegies n’annoncent aussi accidents qu’on imputera, comme le tunnel du Mont-Blanc, à la fatalité, de peur de trouver des coupables, trop bien placés.
En même temps, ces trop belles concessions, faites à des incapables ne seront que de la confiture aux cochons et précipitera leur chute. On a vu le splendide exemple Messier.

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