Borloo s’intéresse à la qualité de l’eau, c’est d’autant méritoire pour lui.
Il veut tester toutes les nappes phréatiques à proximité des centrales.
Donc, on n’aura même pas eu besoin d’un Tchernobyl pour qu’on ait nos zones interdites « bien d’chez nous » (et oui, je regrette feu Jean Nohain).
« qu’il se penche sur la situation radio-écologique de l’ensemble des sites nucléaires et que l’on vérifie notamment l’état des nappes phréatiques situées près de toutes les centrales nucléaires françaises « .
Je savais pas que Borloo était affilié à « sortir du nucléaire », « greenpeace » ou « Amis de l’apéro la terre ».
On peut voir les limites de « la culture de la sécurité ».
En effet, il n’y a aucun risque… mais ne contrôlons surtout rien.
Ce n’est guère sérieux. Après les déchets nucléaires du Tricastin, installés à l’air libre, comme un vulgaire terril de houille, lessivé par les pluies, contaminant la nappe phréatique, on peut voir que cette « culture » était un simple argument médiatique.
En effet, la sécurité semble assurée de façon correcte dans l’exploitation.
Mais si a un bout de l’échelle, on fait n’importe quoi, il y a de quoi inquiéter.
En effet, à quoi sert prétendre faire les choses dans les règles de l’art, si, à l’autre bout, pour les déchets les moins dangereux, on se contente de la rivière, de la décharge municipale, ou d’un simple terril ?
Il ne peut y avoir d’exceptions, ni de déchets « sans importance ».
En même temps, prétendre, comme certains benêts de service que « les normes sont en dessous des normes OMS » est idiot.
D’abord parce que les normes de l’OMS sont plus politiques que médicales, ensuite, Il faudrait avoir fait les mesures de radio-activité, sur tout le territoire, depuis le début du nucléaire, et non pas une mesure qui tombe du ciel, la première depuis 30 ans.
S’il y a une chose que l’on peut déduire de la réaction de M. Borloo, c’est que rien n’a été fait et que l’obscurité la plus totale, règne.
« Dysfonctionnement« , c’est comme cela qu’on appelle un comportement qui mériterait plutôt le nom de « porcin ».
Jeudi 17 juillet 2008

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