Un nouvel article dans « Terre de brut« .
Pour l’auteur, on a constaté une remontée en puissance de la production saoudienne et Irakienne.
La remontée saoudienne a été longue, délicate et laborieuse.
Et pour lui, les ultimes marges de manoeuvres ont été consommées, avec de lourdes retombées à l’automne.
En réalité, ce témoignage (trop) pessimiste est trop noir pour un certain nombre de raisons.
D’abord les sacrifices se répartiront inégalement.
Celui qui ne consomme rien, ne perd rien.
Celui qui consomme beaucoup, va s’apercevoir qu’il peut consommer beaucoup moins.
C’est certaines activités qui vont énormément pâtir, comme le transport aérien (le 1/4 de la consommation), et la réaction sera rapide : fermetures des lignes les moins fréquentées, dépôts de bilans, choix de moyens de transports alternatifs.
Sera touchée aussi une activité, finalement pas très utile, le tourisme.
D’une manière générale, le tri sera vite fait entre l’important, le vital et l’accessoire.
L’accessoire va énormément souffrir.
Pour l’indispensable, il faudra investir, c’est ce qui se passe et une réduction de consommation à hauteur de 2 % l’an n’apparait pas comme démesurée, mais comme un effort assez moyen.
Bien entendu, si les états et les classes politiques percutent, cela peut aller beaucoup plus vite.
Le pétrole obéit à la loi générale : recettes – dépenses = solde. Dans ce cas là, la recette diminue, mais la dépense est susceptible de s’effondrer encore plus rapidement.
On peut s’attendre, donc, à des cours en dents de scie. Une remontée brutale fera baisser brutalement les consommations, jusqu’à ce que la flambée des cours amène une nouvelle vague d’économies.
Dimanche 20 juillet 2008

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