Le Pentagone est hostile à une guerre contre l’Iran.
Mais le Pentagone est une entité autonome, qui désormais mène son existence autonome.
Et les prises de positions officielles de l’amiral Muellen, indique son point de vue.
Elles indiquent aussi, bien entendu, la décomposition du pouvoir, que personne ne semble trouver utile de cacher désormais.
Et il y a une divergence, entre le président (le prochain, le probable) et l’amiral sur l’Irak.
Faut il le préciser, le président actuel sert de potiche et ne compte plus.
Bush ne fait plus la politique, il la suit.
Il ergote sur les termes « date souhaitable » au lieu de « date butoir ».
Le pentagone aime les gros budgets. Comme tout cercle de pouvoir, il aime les voir grossir, indéfiniment.
C’est pour cette raison qu’il ne veut pas abandonner l’Irak, et un certain nombre de projets d’ailleurs.
C’est le signe d’une bureaucratie, qui, tel un cancer, prolifère.
La bureaucratie voulait 50 bases, pour l’éternité. Pourquoi ?
Simplement par effet d’entrainement et goût de la dépense.
mais Maliki, Obama et tout le monde d’ailleurs, est entrainé dans une dynamique, une dynamique de sortie.
Quand à savoir s’il y aura la guerre dans la région, comme l’a fait observer un commentaire, c’est possible, mais pas certain, ni même probable.
Les pays voisins ont plus d’intérêts à jouer un Yalta qu’à pousser à une politique du pire.
En effet, sous une unité de façade, le proche orient est une mosaïque.
Mardi 22 juillet 2008

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