Il n’y a pas à dire, l’Europe est courageuse, elle ne « soutiendra pas une action militaire contre l’Iran ».
C’est méritoire, cette prise de position, au moment où les perspectives d’attaques US contre l’Iran sont à peu près voisines de zéro.
La question principale est désormais l’évacuation de l’Irak, un peu, beaucoup, rapidement, très rapidement, aussi rapidement que possible ?
Bien que sur ce sujet là, le Pentagone vire au « ronchon-scrogneu-gneu’, digne d’un vrai grognard.
En réalité, le langage ne s’adresse pas à un public informé, mais désinformé.
Si on a suivit le dossier depuis un certain temps, cette option devenait de plus en plus invraisemblable.
Seul l’opinion publique informée par les médias officiels y trouvera une nouveauté.
Deuxième point, on se démarque de la position officielle des USA, tout en étant scotché à la position officieuse.
Troisième point, on va sans doute se servir de la bascule Iranienne.
L’Iran est un important fournisseur d’énergie de l’Asie, et se servait de l’Asie comme contre-poids, vis-à-vis de l’occident.
L’Iran a une politique nationale indépendante, et ne voudra pas échanger un maitre, pour un autre.
Un rapprochement Iran-occident, serait dans l’ordre des choses.
Cette volonté d’indépendance, après avoir desservi les occidentaux pourrait désormais leur être utile.
D’où leur volonté, désormais de réintégrer l’Iran dans un jeu diplomatique fait d’affrontements jusqu’à maintenant.
Le nucléaire Iranien ? Il faut le remettre à sa bonne place, celle de prétexte.
Mercredi 23 juillet 2008.

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