Les deux compagnies ont entamées des pourparlers en vue de leur fusion.
Dans le contexte actuel, de régression du transport aérien, cette fusion veut simplement dire réductions plus importantes des structures : moins d’avions, moins de lignes, moins de personnels.
On verra donc quelques appareils partir à la casse et les deux compagnies en tireront un bref avantage.
Enfin si cet avantage n’est pas détruit par quelques lézards cachés qu’on laissait vivre une vie tranquille sans le déranger.
On peut voir une figuration du transport aérien européen du futur : une liaison essentiellement de capitales à capitales (et encore pas toutes), dans la mesure où les liaisons classiques ne sont pas assez bonnes et rapides.
Le ciel européen va donc finir avec un monopole ou un oligopole et le nombre de passagers transportés deviendra vite une donnée que les compagnies négligeront.
En effet, ce qui leur importera, ce sont les passagers non pas potentiels, mais solvables.
Le low-cost, comme les compagnies classiques vont voir se rapprocher leur mode de gestion.
Mécaniquement, la montée du prix du kérosène rapproche les coûts des deux modes de transports, pendant que les compagnies classiques font fondre la graisse inutile.
En même temps, les frais se réduisent de plus en plus à des frais essentiels.
La crise simplement, précipite et accélère un mouvement de concentration qui existait déjà. Mais on peut se demander le bien fondé de cet évolution.
On sait, en effet, que les fusions mettent souvent du temps à porter leurs fruits.
Vendredi 1°août 2008

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