Il existe un très bon moyen, je l’ai déjà dit plusieurs fois, de dégager des bénéfices fictifs.
C’est de ne plus ou plus assez investir.
Les compagnies pétrolières occidentales sont largement dans ce cas de figure.
On lance la confiture aux cochons : les bénéfices aux actionnaires, en se préparant ainsi des lendemains difficiles.
Bien sûr, le peak oil géologique était inéluctable.
Là, il est passablement avancé pour des raisons politiques, économiques et financières.
Les pays producteurs ne voient aucune raison d’accélérer le mouvement.
La si sage Norvège, avec ses si sages revenus, si sagement gérés, va apprendre, comme l’avait appris l’ile de Nauru, qu’on peut tout perdre dans ses placements.
Les compagnies occidentales sont en pertes de vitesse, y compris dans le créneau qui fait leur fierté, la maitrise technique.
En attendant, le message a été entendu, au delà de leurs espérances.
Il faudra réduire ses consommations.
Par deux moyens, la maitrise technique et la paupérisation. Pour le moment, c’est surtout la paupérisation qui a le vent en poupe.
Dobeuliou est emblématique de notre époque.
Son père est devenu riche en cherchant et trouvant du pétrole.
Lui est devenu riche en cherchant du pétrole (il n’en a jamais trouvé), mais il est devenu riche en revendant les actions de ses sociétés quand le bruit courait qu’il en avait trouvé où qu’il était sur le point d’en trouver.
Moralité : ce n’était pas un pétrolier, mais un agriculteur (il cultivait les poires).
Samedi 2 août 2008

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