Adidas trouve le niveau des salaires chinois « trop élevés » (100 euros par mois).
On peut difficilement faire plus rat.
En conséquence, Adidas, va délocaliser en Asie (là où ils bouffent qu’une fois par jour) : Laos, Cambodge et Vietnam.
Bien entendu, on peut faire remarquer que ce sont aussi des pays où l’énergie est aussi plus abondante et meilleure marché qu’en Chine.
Car la faiblesse de la rémunération de la main d’oeuvre chinoise payait aussi une moins grande efficacité de production, une moins grande efficacité énergétique et des frais de transports.
Ces trois points expliquent aussi leur retour en Europe, de l’est pour l’instant.
Donc on peut en conclure que pour Adidas, la conjoncture énergétique n’en est qu’à son début de détérioration, que finalement, la délocalisation n’était pas une si bonne idée et qu’il est nécessaire de ne pas garder tous ses oeufs, dans le même panier.
Bien entendu, on restera muet sur le coût de ces promenades d’usines en Asie et ailleurs.
D’ailleurs est on sûr qu’Adidas donne la VRAI raison ?
La crise énergétique chinoise, le manque d’infrastructures, l’élasticité des lois, le miroir aux alouettes d’un « marché » sans consommateurs ?
Ne serait-ce pas les VRAIS raisons ?
Dimanche 3 août 2008

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